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Misaki Théâtre

2013 - Caligula

Pièce d'Albert Camus, création de la compagnie Icare de Naples saison 2012/2013

Mise en scène : Patrick Rouzaud, assisté par Arnaud Longé
Lumières : Christophe Bourgois et Alain Dulin
Costumes : Sylvia Dardenne et Christa Weill-Kulcsar

Représentations :
- du 20 avril au 9 juin 2013 au Petit Théâtre de Naples (22 rue de Naples, 75008 Paris)
- le 11 mai 2013 au Relais de la Côte de Beauté à St-Georges-de-Didonne dans le cadre de la 27ème RENATHEA
- le 15 juin 2013 au Théâtre de Ménilmontant (15 rue du retrait, 75020 Paris)

Affiche_final_v2Distribution (par ordre d'entrée en scène) :

  • LEPIDUS : Sophie Negroni
  • SENECTUS : Annie Fournier
  • MUCIUS : Mahmoud Ktari
  • HELICON : Arnaud Longé
  • CHEREA : Olivier Ntep
  • SCIPION : Olivier Quinton
  • CAESONIA : Sonia Ouldammar
  • CALIGULA : Lajos Kulcsar
  • MEREIA : Thomas Laurent

Quelques informations sur la pièce :
Caligula est une pièce de théâtre écrite par Albert Camus, entamée en 1938 (le premier manuscrit date de 1939), et publiée pour la première fois en mai 1944 aux éditions Gallimard. Dans cette pièce, il faut bien noter que Camus parle indirectement d’Hitler et de son absurdité. La pièce fera par la suite l'objet de nombreuses retouches. Elle fait partie, avec l’Étranger (roman, 1942) et le Mythe de Sisyphe (essai, 1942) de ce que l’auteur a appelé le « cycle de l’absurde ». Certains critiques perçurent la pièce comme existentialiste, courant philosophique auquel Camus se défendit cependant toujours d’appartenir.
Il est à noter que la pièce de Camus n’a rien d’une pièce historique, mais nombre d’éléments sont empruntés à la Vie des douze Césars de l’historien latin Suétone. Elle met en scène Caligula, empereur romain tyrannique qui agit avec démesure, en quête d’impossible...

Les mots du metteur en scène :
Caligula traîne son entourage dans le cirque de sa vie. Chacun assiste au théâtre de cette existence déchirée par les doutes, les fêlures intérieures, l’amour qu’il récuse mais dont il est prisonnier.
Tous les comédiens, ayant retiré leurs masques ou mis des masques, passent tour à tour d’acteurs à spectateurs dans un huis-clos étouffant.
On veut l’aimer, le haïr, le consoler, le tuer. Il passe de victime de son amour à meurtrier de ses passions. Sa folie et son obsession de la quête de l’impossible sont partout.
Son constat : « 
les hommes meurent et […] ne sont pas heureux » (Patrick Rouzaud)

Lire les critiques du spectacle - Voir un extrait du spectacle - Accéder à l'album photos

Rénathéa 2013-CALIGULA-151

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