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Misaki Théâtre

2009 - L'hôtel du libre échange

Comédie de Georges Feydeau, interprétée par L'Atelier Théâtre du Quartier Latin saison 2008/2009

Mise en scène : Claude Coulon
Régie : Angélique Boylan, Pia Esposito et Mahmoud Ktari

La pièce a été représentée les :

  • 16 juin 2009 au Théâtre Firmin Gémier, Antony
  • 27 et 30 juin 2009 au Centre Mandapa, Paris 13ème

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Distribution (par ordre d'entrée en scène) :

  • M. PINGLET : Mehdi Khakzad
  • Mme PINGLET : Cécile Sudour
  • Mme PAILLARDIN : Anne Josserand
  • M. PAILLARDIN : Mathieu Ramona
  • MAXIME : Rodrigo Franco Veloso
  • VICTOIRE : Eglantine Sem
  • MATHIEU : Lionel Cohen
  • 1er COMMISSIONNAIRE : Karim Merabet
  • 2ème COMMISSIONNAIRE : Alain Mondino
  • VIOLETTE : Angélique Boylan
  • PERVANCHE : Pia Esposito
  • MARGUERITE : Karell Marchand
  • PÂQUERETTE : Roxane Revon
  • BASTIEN : Stéphanie Matter
  • BOULOT : Emmanuelle Herrada
  • CHERVET : Clément Vial
  • ERNEST : Mahmoud Ktari
  • UNE DAME : Tiphaine de Rocquigny
  • LE COMMISSAIRE : Alexandre Maïs

Quelques informations sur la pièce :
L'Hôtel du libre échange est une pièce de théâtre en trois actes de Georges Feydeau, écrite en collaboration avec Maurice Desvallières, représentée pour la première fois à Paris le 5 décembre 1894, au théâtre des Nouveautés. La pièce connait un succès considérable (plus de 350 représentations) et est aujourd'hui une des œuvres les plus célèbres de Feydeau.
Pinglet, entrepreneur en bâtiment marié à une femme peu séduisante, est épris de l'épouse de son ami et associé, l'architecte Paillardin. Celui-ci devant s'absenter, Madame Paillardin, lassée de l'attitude cavalière de son mari, accepte le rendez-vous secret que lui fixe Pinglet. Les deux terminent leur soirée dans un hôtel de dernier ordre, l'hôtel du libre échange. Ce qu'ils ignorent, c'est que Paillardin s'y trouve également. De plus, personne ne se doute que l'hôtel est aussi le lieu de rendez-vous de la bonne de Pinglet et du neveu de Paillardin. Enfin, personne ne sait que Mathieu, un ami de province descendu à Paris avec ses quatre filles, loge lui aussi à l'hôtel du libre échange. La table est donc mise pour que se multiplient mensonges et quiproquos.

Les mots du metteur en scène :
Il est bien évident que l’on ne va pas au théâtre pour se voir. Ce sont les ridicules de ses amis, les travers de ses voisines, les défauts des autres que l’on reconnaît et dont on veut rire. Mis en accusation ou pardonné, le spectateur est toujours le grand absent, même lorsqu’il a eu le bon goût de venir assister au spectacle et participer au jeu de massacre dont tout lui assure (convenances, bon goût, bonne conscience) qu’il ne saurait être la victime.Qui peut bien s’appeler Pinglet ? Comme il est improbable d’être Paillardin. Une bourgeoise tyrannique c’est la femme de l’autre. Un architecte besogneux et débordé qui délaisse sa femme, c’est une connaissance lointaine. Un étudiant qui se réfugie dans les livres pour éviter la réalité de ses désirs, c’est une espèce inconnue. Un commissaire tellement fonctionnalisé qu’il est incapable de rien comprendre, c’est tellement vrai sur une autre planète.Et la personne que l’on voulait le plus éviter au monde et sur laquelle justement on ne cesse de tomber ? Et la passion amoureuse qui finit en crise de foie ? Et le petit hôtel discret, propice à une petite aventure nocturne entre petits bourgeois qui veulent respirer un petit peu, pourquoi ne se transformerait-il pas en centre géométrique de tous les embêtements de ces gens là ? Et pourquoi le mauvais temps ne ferait-il pas bégayer ? Merci, mon vieux Georges, de nous avoir montré que tout est possible et que la réalité n’est qu’une convention usée qu’il faut laisser aux autres. (Claude Coulon) 

L'hôtel du libre échange 36

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